Les partenaires sociaux se réunissent au siège du Medef pour discuter du « pacte de la vie au travail », un accord visant à réguler l’emploi des seniors et à réformer l’assurance-chômage. Cependant, les discussions sont encore entachées de divergences importantes, rendant cette réunion décisive.

Des désaccords persistent

Bien que les partenaires sociaux aspirent à un accord, des obstacles subsistent. La proposition actuelle, soumise par le patronat, suscite des réserves. Notamment, le financement d’un temps partiel spécifique pour les salariés âgés reste une pomme de discorde. De plus, l’idée d’un CDI senior, promu par le patronat, rencontre une vive opposition des syndicats.

Pressions pour une amélioration

Les syndicats exigent des améliorations substantielles. Pour Jean-François Foucard de la CFE-CGC, le projet actuel ne bénéficie pas suffisamment aux salariés, soulignant l’absence de compensations ou d’avantages individuels ou collectifs. Les concessions du patronat sont attendues en fin de séance, mais les syndicats restent vigilants face à leur stratégie.

Un contexte tendu

Ces négociations interviennent dans un contexte tendu, alors que le gouvernement envisage une réforme de l’assurance-chômage. Cette réforme, jugée plus sévère pour les demandeurs d’emploi âgés, accentue la pression pour parvenir à un accord favorable aux seniors.

La réunion au siège du Medef revêt une importance capitale pour l’avenir de l’emploi des seniors et de l’assurance-chômage. Malgré les divergences persistantes, les partenaires sociaux doivent trouver des compromis pour répondre aux besoins des travailleurs âgés, dans un contexte économique incertain.